Vorlage:1947 Rezensionen Der Herr: Unterschied zwischen den Versionen

Aus Romano-Guardini-Handbuch
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# [[J. Levis]]: Rezension zu: Guardini, Le Seigneur, in: [[Nouvelle revue théologique]], 69, 1947, S. 1102 [neu aufgenommen] - [Rezension] - https://books.google.de/books?id=yB8UAAAAIAAJ
# [[J. Levis]]: Rezension zu: Guardini, Le Seigneur, in: [[Nouvelle revue théologique]], 69, 1947, S. 1102 [neu aufgenommen] - [Rezension] - https://books.google.de/books?id=yB8UAAAAIAAJ
## S. 1102: „Ceci n'est pas une „vie de Jésus“, mais une succession de „méditations“ reliées entre elles de facon à couvrir tout le champ d´une vie de Jésus. Ce n´est pas une description des événements, mais un effort pour mieux comprendre l'âme du Maître et, en conséquence, le sens du message chrétien (cfr p. 110, p. 156 et souvent même affirmation du but de l'auteur). La méthode est fréquemment la suivante: le chapitre s'ouvre, à propos d'un fait de la vie du Christ ou d'une de ses paroles, par le groupement d'un grand nombre de textes parallèles, susceptibles de projeter quelque lumière; alors sur cette base s'élabore la synthèse, très personnelle, très vivante, ne redoutant pas, à l'occasion, le paradoxe et l'affirmation franche de toute la logique du christianisme. La pensée s'élève souvent à une grande hauteur: de très belles pages mettent en un relief saisissant la richesse du fait chrétien. Comme un livre de méditations, l'ouvrage devrait, nous semble-t-il, être lu par petites tranches; nous sommes habitués, en français, à une allure plus vive; par fait le charme, d'un bout à l'autre, c'est le contact direct, vécu et profond, de l'âme de l'auteur avec les vraies valeurs chrétiennes. L'exégète, parfois, ne sera pas satisfait; M. Guardini répète, à plusieurs reprises, des phrases comme celle-ci: «Nous n'attachons pas d'importance ici aux recherches historiques» (p. 156). Il n'en est pas moins amené souvent à prendre une position historique et à en dégager d'importantes conséquences; on ne lui demande pas sans doute de justifier ici devant le lecteur la position adoptée; mais on lui saurait gré, parfois, de l'avoir choisie avec un sens historique plus affiné. Quoi qu'il en soit, l'essentiel du livre n'est pas  là; il est dans la foi pénétrante, large, ennoblissante qui l'inspire; il est dans le don remarquable d'éveiller chez les lecteurs les sentiments élevés qui animent l'auteur. L'ouvrage ne se termine pas avec la mort et la résurrection du Christ; les meilleures pages, les plus originales, sont à notre avis celles qui forment la seconde moitié du second volume: 6° partie: Résurrection et transfiguration; 7° partie Temps et éternité. La traduction  française est excellente.“
## S. 1102: „Ceci n'est pas une „vie de Jésus“, mais une succession de „méditations“ reliées entre elles de facon à couvrir tout le champ d´une vie de Jésus. Ce n´est pas une description des événements, mais un effort pour mieux comprendre l'âme du Maître et, en conséquence, le sens du message chrétien (cfr p. 110, p. 156 et souvent même affirmation du but de l'auteur). La méthode est fréquemment la suivante: le chapitre s'ouvre, à propos d'un fait de la vie du Christ ou d'une de ses paroles, par le groupement d'un grand nombre de textes parallèles, susceptibles de projeter quelque lumière; alors sur cette base s'élabore la synthèse, très personnelle, très vivante, ne redoutant pas, à l'occasion, le paradoxe et l'affirmation franche de toute la logique du christianisme. La pensée s'élève souvent à une grande hauteur: de très belles pages mettent en un relief saisissant la richesse du fait chrétien. Comme un livre de méditations, l'ouvrage devrait, nous semble-t-il, être lu par petites tranches; nous sommes habitués, en français, à une allure plus vive; par fait le charme, d'un bout à l'autre, c'est le contact direct, vécu et profond, de l'âme de l'auteur avec les vraies valeurs chrétiennes. L'exégète, parfois, ne sera pas satisfait; M. Guardini répète, à plusieurs reprises, des phrases comme celle-ci: «Nous n'attachons pas d'importance ici aux recherches historiques» (p. 156). Il n'en est pas moins amené souvent à prendre une position historique et à en dégager d'importantes conséquences; on ne lui demande pas sans doute de justifier ici devant le lecteur la position adoptée; mais on lui saurait gré, parfois, de l'avoir choisie avec un sens historique plus affiné. Quoi qu'il en soit, l'essentiel du livre n'est pas  là; il est dans la foi pénétrante, large, ennoblissante qui l'inspire; il est dans le don remarquable d'éveiller chez les lecteurs les sentiments élevés qui animent l'auteur. L'ouvrage ne se termine pas avec la mort et la résurrection du Christ; les meilleures pages, les plus originales, sont à notre avis celles qui forment la seconde moitié du second volume: 6° partie: Résurrection et transfiguration; 7° partie Temps et éternité. La traduction  française est excellente.“
# [Französisch] [[M. Olphe-Galliard]]: Rezension zu Guardini, Le Seigneur, in: [[Revue d'ascétique et de mystique]], 23, 1947, S. 324 f. [neu aufgenommen] – [Rezension] - https://books.google.de/books?id=QDuiLsfs7i0C:
## S. 324: „1. En traduisant l'ouvrage de Romano Guardini, intitulé en allemand Der Herr, le R. P. Lorson a mis à la portée des lecteurs de langue française un très grand livre. Nombreuses assurément sont chez nous les publications récentes qui se sont attachées à nous faire comprendre et goûter le message du Christ. On ne trouvera dans aucune, croyons-nous, ce que nous apportent ces méditations qui sont d´un des plus profonds penseurs catholiques de notre temps. Il n'est ici question ni de psychologie ni d'histoire à proprement parler. L'auteur nous avertit des insuffisances d'un point de vue qui ravalerait le Seigneur au rang de notre humanité besogneuse. Il a voulu nous faire sentir bien davantage ce qu'a d'unique dans sa personne et dans son message l'Homme-Dieu. C'est sa transcendance qui est au cœur de ce que nous en apprend la Révélation dont ces entretiens familiers déroulent les étapes. On ne cherchera donc pas dans ces deux importants volumes un commentaire suivi des Evangiles, encore qu'un grand nombre de textes, dont la table a été dressée in fine, soient expliqués et comparés. On les lira plutôt comme on s'approcherait d'un foyer pour se laisser imprégner de lumière et de chaleur, car la Parole de Dieu y est merveilleusement transparente à l'Esprit. Aussi le décor visible où s'est déroulée l'existence terrestre du Sauveur y est-il volontairement estompé afin de découvrir en un plus saisissant relief les ressorts spirituels qui meuvent le drame de la Rédemption. Le premier de ces ressorts, celui qui nous donne la clé de l'événement sans précédent dont nous sommes les témoins en même temps que les bénéficiaires, est donc la transcendance divine qui nous met en face de la rencontre insoupçonnée de l'éternité et du temps, de la vie et de la mort, de l'esprit et de la chair. On comprend sans peine que le déroulement des mystères auquels nul d'entre nous n'est étranger s'accompagne de singulières répercussions sur notre destinée, l'intelligence que nous devons en avoir et les obligations qui en découlent. D'admirables pages nous font toucher du doigt combien le mystère de notre renaissance baptismale renouvelle notre être en l'intériorisant par une contre-partie nécessaire de la trancendance divine qui se communique à nous (cf. I, p. 163 sq. et II, p. 169): Le rôle du Christ et de son intimité vitale dans l'àme régénérée y est analysé avec une profondeur et une onction qui donnent un charme austère et puissant à la pensée. Les cheminements nécessaires de la foi et de l'amour y sont étudiés dans leurs nuances les plus suggestives. Les aspects proprement chrétiens de la perfection, des conseils évangéliques, de la souffrance, y sont présentés sous des jours particulièrement éclatants. On trouvera dans la table analytique qui termine opportunément le second volume l'indication des passages qui se rapportent à toutes ces questions dont on connaît l'importance pour l'édification d'une vraie vie spirituelle. Nous ne saurions trop en recommander la lecture.“
# [Niederländisch] [[Gabriël Smit]]: (Nachwort), in: Guardini, De Heer. Beschouwingen over het persoon en het leven van Jesus Christus, Utrecht/Antwerpen 1947, S. 894 [Mercker 2171] - [Artikel] - [noch nicht online]  
# [Niederländisch] [[Gabriël Smit]]: (Nachwort), in: Guardini, De Heer. Beschouwingen over het persoon en het leven van Jesus Christus, Utrecht/Antwerpen 1947, S. 894 [Mercker 2171] - [Artikel] - [noch nicht online]  
# [Französisch] [[Albert Vincent]]: Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz., in: [[La Liberté]], Freiburg in der Schweiz (Fribourg), 1947, 31. Oktober, S. 1 [Mercker 3072] - [Rezension] - [noch nicht online]
# [Französisch] [[Albert Vincent]]: Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz., in: [[La Liberté]], Freiburg in der Schweiz (Fribourg), 1947, 31. Oktober, S. 1 [Mercker 3072] - [Rezension] - [noch nicht online]

Version vom 27. März 2024, 15:37 Uhr

  1. [Französisch] Louis Beirnaert: Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz., in: Études, Paris, 1947, April, S. 115-117 [Mercker 3068] - [Rezension] - https://books.google.de/books?id=Q84WAQAAIAAJ;
  2. [Französisch] Louis Beirnaert: Rezension Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz., in: Dieu vivant, Paris, 9, 1947, S. 145-147 [Mercker 3069] - [Rezension] - [noch nicht online]
  3. [Französisch] Jules Lebreton: Bulletin de Littérature chrétienne et patristique. - I. Ètudes christologiques (Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz.), in: Recherches de science religieuse, 34, 1947, S. 485 (Nennung), 493f. (Besprechung) und 501 (Zusammenfassung) [neu aufgenommen] - [Rezension] - https://books.google.de/books?id=HLknAQAAIAAJ und https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9816613k/f493.image.r=Romano%20Guardini?rk=150215;2
  4. J. Levis: Rezension zu: Guardini, Le Seigneur, in: Nouvelle revue théologique, 69, 1947, S. 1102 [neu aufgenommen] - [Rezension] - https://books.google.de/books?id=yB8UAAAAIAAJ
    1. S. 1102: „Ceci n'est pas une „vie de Jésus“, mais une succession de „méditations“ reliées entre elles de facon à couvrir tout le champ d´une vie de Jésus. Ce n´est pas une description des événements, mais un effort pour mieux comprendre l'âme du Maître et, en conséquence, le sens du message chrétien (cfr p. 110, p. 156 et souvent même affirmation du but de l'auteur). La méthode est fréquemment la suivante: le chapitre s'ouvre, à propos d'un fait de la vie du Christ ou d'une de ses paroles, par le groupement d'un grand nombre de textes parallèles, susceptibles de projeter quelque lumière; alors sur cette base s'élabore la synthèse, très personnelle, très vivante, ne redoutant pas, à l'occasion, le paradoxe et l'affirmation franche de toute la logique du christianisme. La pensée s'élève souvent à une grande hauteur: de très belles pages mettent en un relief saisissant la richesse du fait chrétien. Comme un livre de méditations, l'ouvrage devrait, nous semble-t-il, être lu par petites tranches; nous sommes habitués, en français, à une allure plus vive; par fait le charme, d'un bout à l'autre, c'est le contact direct, vécu et profond, de l'âme de l'auteur avec les vraies valeurs chrétiennes. L'exégète, parfois, ne sera pas satisfait; M. Guardini répète, à plusieurs reprises, des phrases comme celle-ci: «Nous n'attachons pas d'importance ici aux recherches historiques» (p. 156). Il n'en est pas moins amené souvent à prendre une position historique et à en dégager d'importantes conséquences; on ne lui demande pas sans doute de justifier ici devant le lecteur la position adoptée; mais on lui saurait gré, parfois, de l'avoir choisie avec un sens historique plus affiné. Quoi qu'il en soit, l'essentiel du livre n'est pas là; il est dans la foi pénétrante, large, ennoblissante qui l'inspire; il est dans le don remarquable d'éveiller chez les lecteurs les sentiments élevés qui animent l'auteur. L'ouvrage ne se termine pas avec la mort et la résurrection du Christ; les meilleures pages, les plus originales, sont à notre avis celles qui forment la seconde moitié du second volume: 6° partie: Résurrection et transfiguration; 7° partie Temps et éternité. La traduction française est excellente.“
  5. [Französisch] M. Olphe-Galliard: Rezension zu Guardini, Le Seigneur, in: Revue d'ascétique et de mystique, 23, 1947, S. 324 f. [neu aufgenommen] – [Rezension] - https://books.google.de/books?id=QDuiLsfs7i0C:
    1. S. 324: „1. En traduisant l'ouvrage de Romano Guardini, intitulé en allemand Der Herr, le R. P. Lorson a mis à la portée des lecteurs de langue française un très grand livre. Nombreuses assurément sont chez nous les publications récentes qui se sont attachées à nous faire comprendre et goûter le message du Christ. On ne trouvera dans aucune, croyons-nous, ce que nous apportent ces méditations qui sont d´un des plus profonds penseurs catholiques de notre temps. Il n'est ici question ni de psychologie ni d'histoire à proprement parler. L'auteur nous avertit des insuffisances d'un point de vue qui ravalerait le Seigneur au rang de notre humanité besogneuse. Il a voulu nous faire sentir bien davantage ce qu'a d'unique dans sa personne et dans son message l'Homme-Dieu. C'est sa transcendance qui est au cœur de ce que nous en apprend la Révélation dont ces entretiens familiers déroulent les étapes. On ne cherchera donc pas dans ces deux importants volumes un commentaire suivi des Evangiles, encore qu'un grand nombre de textes, dont la table a été dressée in fine, soient expliqués et comparés. On les lira plutôt comme on s'approcherait d'un foyer pour se laisser imprégner de lumière et de chaleur, car la Parole de Dieu y est merveilleusement transparente à l'Esprit. Aussi le décor visible où s'est déroulée l'existence terrestre du Sauveur y est-il volontairement estompé afin de découvrir en un plus saisissant relief les ressorts spirituels qui meuvent le drame de la Rédemption. Le premier de ces ressorts, celui qui nous donne la clé de l'événement sans précédent dont nous sommes les témoins en même temps que les bénéficiaires, est donc la transcendance divine qui nous met en face de la rencontre insoupçonnée de l'éternité et du temps, de la vie et de la mort, de l'esprit et de la chair. On comprend sans peine que le déroulement des mystères auquels nul d'entre nous n'est étranger s'accompagne de singulières répercussions sur notre destinée, l'intelligence que nous devons en avoir et les obligations qui en découlent. D'admirables pages nous font toucher du doigt combien le mystère de notre renaissance baptismale renouvelle notre être en l'intériorisant par une contre-partie nécessaire de la trancendance divine qui se communique à nous (cf. I, p. 163 sq. et II, p. 169): Le rôle du Christ et de son intimité vitale dans l'àme régénérée y est analysé avec une profondeur et une onction qui donnent un charme austère et puissant à la pensée. Les cheminements nécessaires de la foi et de l'amour y sont étudiés dans leurs nuances les plus suggestives. Les aspects proprement chrétiens de la perfection, des conseils évangéliques, de la souffrance, y sont présentés sous des jours particulièrement éclatants. On trouvera dans la table analytique qui termine opportunément le second volume l'indication des passages qui se rapportent à toutes ces questions dont on connaît l'importance pour l'édification d'une vraie vie spirituelle. Nous ne saurions trop en recommander la lecture.“
  6. [Niederländisch] Gabriël Smit: (Nachwort), in: Guardini, De Heer. Beschouwingen over het persoon en het leven van Jesus Christus, Utrecht/Antwerpen 1947, S. 894 [Mercker 2171] - [Artikel] - [noch nicht online]
  7. [Französisch] Albert Vincent: Rezension zu: Guardini, Der Herr, franz., in: La Liberté, Freiburg in der Schweiz (Fribourg), 1947, 31. Oktober, S. 1 [Mercker 3072] - [Rezension] - [noch nicht online]