Vorlage:1937 Rezensionen Die Bekehrung des Aurelius Augustinus
Aus Romano-Guardini-Handbuch
Version vom 18. Januar 2024, 10:00 Uhr von Helmut Zenz (Diskussion | Beiträge)
- Heinrich Getzeny: Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des Aurelius Augustinus, in: Magazin für Pädagogik, Spaichingen, 100, 1937, 9 (September), S. 422 [Gerner 341] - [Rezension] - [noch nicht online]
- Heinrich Getzeny: Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des Aurelius Augustinus, in: Schönere Zukunft, Wien, 12, 1936/37, 36 (28. März 1937), S. 676 [Gerner 342] - [Rezension] - [noch nicht online]
- [Französisch] S. Augustin (Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des hl. Aurelius Augustinus), in: Revue des sciences philosophiques et théologiques, 1937, S. 383 [neu aufgenommen] – [Rezension] - https://books.google.de/books?id=cuSEAAAAIAAJ:
- S. 383: „S. Augustin. – S´il est un esprit qui puisse être abordé hors l´analyse logique, par thèmes psychologiques et moraux, c´est bien celui d´Augustin. C´est ce qu´a fait, avec le brio dont il est coutumier, le Prof. GUARDINI , dans une série de cours publics à l'Université de Berlin[(3) R. GUARDINI. Die Bekehrung des hl. Aurelius Augustinus. Der innere Vorgang in seinen Bekenntnissen. Leipzig, Hegner, 1935; in - 12, 294 pp.)]. Ce n'est point qu'il commette l'erreur de méconnaître l'armature intellectuelle d'Augustin, ou de traiter comme hétérogène son idéologie platonicienne; mais il est tout attaché à l'itinéraire spirituel d'une conversion, qui anime d'une vie nouvelle et philosophie et intellectualisme.“
- Fritz Oskar Schöfer: Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des Aurelius Augustinus, in: Eine heilige Kirche, München, 19, 1937, S. 106 [Mercker 3242] - [Rezension] - [noch nicht online]
- [Französisch] Lucie Varga: La recherche historique et l´opposition catholique en Allemagne 1936 (Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des heiligen Augustinus), in: Revue de synthèse, 57, 1937, 1 (1. Februar 1937), S. 49-56 [neu aufgenommen] – [Artikel] - https://books.google.de/books?id=eGgzE-SyONAC oder https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101648q/f52.item; zu Romano Guardini:
- S. 52-54: „Vient ensuite, si nous continuons à descendre le fil des temps, un livre de Romano Guardini, Die Bekehrung des heiligen Augustinus, avec le sous-titre: Der innere Vorgang bei seinen Bekenntnissen le drame intérieur de ses confessions. Il ne s'agit pas de mettre en pleine lumière, avant tout, avant tout, les idées d'Augustin, ou ses «doctrines», ou son „système“ qui n'est pas systématique. Il s'agit de nous faire sentir la réalité religieuse qui avait nom Aurélius Augustinus (19): l'homme inquiet, d'intelligence puissante, qui lutte pour trouver dans le christianisme non seulement sa vie intellectuelle ou sentimentale, mais, si l'on ose dire, sa vie vitale, une vie «totalitaire». Dans la première, et la plus belle, partie du livre, interprétant les principales idées des Confessions, l'auteur décrit, et quelquefois paraphrase, l'expérience religieuse, dont elles procèdent. C'est ainsi, par exemple, qu'il nous met en garde contre la tentation de substituer à des expressions telles que confessiones, memoria, vita beata, perfectio et autres, - des expressions anachroniques et beaucoup plus effacées. Il retrace les axes nouveaux de la vie augustinienne: aimer, obéir; à l'intérieur: l'âme; en haut Dieu (27). Il nous fait entrevoir un Augustin avide de transformation, un Augustin qui a la conscience aiguë de la multiplicité des hommes dans l'homme, un Augustin avant la conversion et qui sait la décrire avec une perspicacité incomparable. La deuxième partie, biographique, apporte, après tant d'excellentes biographies du saint d'Hippone, quelques lumières nouvelles, et sur les relations d'Augustin avec Monique, cette mère soucieuse, inquiète, à l'affection un peu pesante, passionnée de direction et sur les rapports d'Augustin avec saint Ambroise et sa réserve vis-à-vis de son premier maître en christianisme; de très belles pages sont consacrées au dernier acte de la conversion, dans le jardin de Milan, où Augustin entend une voix d'enfant qui chante: Tolle, lege; tolle, lege. Et là, encore, une question de méthode se pose (281). D'une part, les «rationalistes» ne voient en ces mots qu'une formule de propagande des chrétiens du temps, engageant les auditeurs à prendre l'Ecriture tolle - et à la lire – lege Augustin, dans son état d'excitation et d'ébranlement psychique, aurait «stylisé», dans sa formule, des sons souvent proférés autour de lui; n'était-il pas orateur et, comme tel, accoutumé à fournir de tout événement une adaptation dramatique? Ainsi refusait-on d'admettre que quelque chose d'aussi primitif, d'aussi extérieur que le chant d'un enfant ait pu amener la conversion définitive d'un Augustin. A quoi Guardini: Tenez donc compte, argumente-t-il, de la réalité humaine; l'échange n'est-il pas continuel entre la vie «spirituelle» et la vie «matérielle»? Alors, pourquoi refuser de croire Augustin, observateur si précis lorsqu'il nous raconte qu'un enfant a chanté? Comment oser lui dire «Tu te trompes; les choses se sont passées autrement»? Et pourquoi être choqué du fait que la conversion ait pu être terminée par quelque chose d'aussi insignifiant? L´enfant a chanté, il a chanté réellement. Mais il ignorait le sens que ses paroles prenaient sur Augustin; et celui-ci ne les a entendues, ne les a saisies, qu´à cause de son état d´âme ouvert, disposé à tout saisir de ce qui pourrait lui permettre de fermer le cercle de son développement intérieur.“
- Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des Aurelius Augustinus, in: Das Wort in der Zeit, Regensburg, 5, 1937/38, S. 253 [Gerner 342] - [Rezension] - [noch nicht online]