Lucie Varga

Aus Romano-Guardini-Handbuch
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Lucie Varga, geboren als Rosa Stern (1904-1941) war eine österreichische Historikerin

Biographie

  • Abstammung von einer wohlhabenden jüdisch-ungarischen Familie (bei ihrer Geburt hatten sich aber die Eltern bereits getrennt, der Vater war in Ungarn geblieben)
  • Studium der Geschichte und Kunstgeschichte an der Universität Wien
  • 1923 Heirat mit Arzt Josef Varga
  • 1925 Geburt einer Tochter
  • 1931 Dr. phil bei Alfons Dopsch über mittelalterliche Geschichte
  • 1933 Nach Scheidung Heirat mit Franz Borkenau
  • 1933 Emigration nach Paris
  • Assistentin von Lucien Febvre in Paris
  • Trennung von Borkenau, Affäre mit Febvre, die von Febvre aber aus Angst um seine bürgerliche Existenz beendet wurde
  • Arbeit als Fabrikarbeiterin, Handelsvertreterin, Nachhilfelehrerin
  • 1938 Französische Staatsbürgerschaft nach Scheinehe unter dem Namen "Rose Morin"
  • ab 1939 Arbeit als Journalistin für die Nachrichtenagentur Havas in Paris
  • 1940 Varga musste Paris aufgrund ihrer jüdischen Abstammung verlassen; sie ging nach Bordeaux und dann nach Toulouse
  • 1941 Tod aufgrund einer Diabetes mellitus

Bibliographie zu Guardini

  • nur 1 Titel in 1937
  1. [Französisch] La recherche historique et l´opposition catholique en Allemagne 1936 (Rezension zu: Guardini, Die Bekehrung des heiligen Augustinus), in: Revue de synthèse, 57, 1937, 1 (1. Februar 1937), S. 49-56 [neu aufgenommen] – [Artikel] - https://books.google.de/books?id=eGgzE-SyONAC oder https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101648q/f52.item; zu Romano Guardini:
    1. S. 52-54: „Vient ensuite, si nous continuons à descendre le fil des temps, un livre de Romano Guardini, Die Bekehrung des heiligen Augustinus, avec le sous-titre: Der innere Vorgang bei seinen Bekenntnissen le drame intérieur de ses confessions. Il ne s'agit pas de mettre en pleine lumière, avant tout, avant tout, les idées d'Augustin, ou ses «doctrines», ou son „système“ qui n'est pas systématique. Il s'agit de nous faire sentir la réalité religieuse qui avait nom Aurélius Augustinus (19): l'homme inquiet, d'intelligence puissante, qui lutte pour trouver dans le christianisme non seulement sa vie intellectuelle ou sentimentale, mais, si l'on ose dire, sa vie vitale, une vie «totalitaire». Dans la première, et la plus belle, partie du livre, interprétant les principales idées des Confessions, l'auteur décrit, et quelquefois paraphrase, l'expérience religieuse, dont elles procèdent. C'est ainsi, par exemple, qu'il nous met en garde contre la tentation de substituer à des expressions telles que confessiones, memoria, vita beata, perfectio et autres, - des expressions anachroniques et beaucoup plus effacées. Il retrace les axes nouveaux de la vie augustinienne: aimer, obéir; à l'intérieur: l'âme; en haut Dieu (27). Il nous fait entrevoir un Augustin avide de transformation, un Augustin qui a la conscience aiguë de la multiplicité des hommes dans l'homme, un Augustin avant la conversion et qui sait la décrire avec une perspicacité incomparable. La deuxième partie, biographique, apporte, après tant d'excellentes biographies du saint d'Hippone, quelques lumières nouvelles, et sur les relations d'Augustin avec Monique, cette mère soucieuse, inquiète, à l'affection un peu pesante, passionnée de direction et sur les rapports d'Augustin avec saint Ambroise et sa réserve vis-à-vis de son premier maître en christianisme; de très belles pages sont consacrées au dernier acte de la conversion, dans le jardin de Milan, où Augustin entend une voix d'enfant qui chante: Tolle, lege; tolle, lege. Et là, encore, une question de méthode se pose (281). D'une part, les «rationalistes» ne voient en ces mots qu'une formule de propagande des chrétiens du temps, engageant les auditeurs à prendre l'Ecriture tolle - et à la lire – lege Augustin, dans son état d'excitation et d'ébranlement psychique, aurait «stylisé», dans sa formule, des sons souvent proférés autour de lui; n'était-il pas orateur et, comme tel, accoutumé à fournir de tout événement une adaptation dramatique? Ainsi refusait-on d'admettre que quelque chose d'aussi primitif, d'aussi extérieur que le chant d'un enfant ait pu amener la conversion définitive d'un Augustin. A quoi Guardini: Tenez donc compte, argumente-t-il, de la réalité humaine; l'échange n'est-il pas continuel entre la vie «spirituelle» et la vie «matérielle»? Alors, pourquoi refuser de croire Augustin, observateur si précis lorsqu'il nous raconte qu'un enfant a chanté? Comment oser lui dire «Tu te trompes; les choses se sont passées autrement»? Et pourquoi être choqué du fait que la conversion ait pu être terminée par quelque chose d'aussi insignifiant? L´enfant a chanté, il a chanté réellement. Mais il ignorait le sens que ses paroles prenaient sur Augustin; et celui-ci ne les a entendues, ne les a saisies, qu´à cause de son état d´âme ouvert, disposé à tout saisir de ce qui pourrait lui permettre de fermer le cercle de son développement intérieur.“

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