Vorlage:1946 Rezensionen Christliches Bewußtsein

Aus Romano-Guardini-Handbuch
  • [1946-071] Erich Auerbach: Der Triumph des Bösen. Versuch über Pascals politische Theorie, in: Felsefe Arkivi, Istanbul, 1, 1946, 2-3, 1946, S. 51-75 [neu aufgenommen] – [Artikel] - https://books.google.de/books?id=JjhdAAAAIAAJ; geschrieben im Mai 1941; zu Romano Guardini:
    • S. 51: „Der Triumph des Bösen. Versuch über Pascals politische Theorie[1 Über das gleiche Thema vgl. Guardini, Christliches Bewußtsein, Leipzig 1935, S. 139 ff.]
  • [1946-072] [Französisch] Albert Béguin: Faiblesse de l'Allemagne, 1946 [neu aufgenommen] - [Monographie] - https://books.google.de/books?id=TPdSLk8GAbIC; zu Romano Guardini:
    • S. 250 f.: „A côté de ces traductions, et dès avant leur publication plusieurs études sur Pascal avaient paru en Allemagne, au premier rang desquelles il faut mettre le livre de Romano Guardini, publié dès 1935. Prêtre séculier, Guardini, qui est né en Allemagne de parents italiens, était, jusqu'à ces derniers mois, titulaire d'une chaire de philosophie catholique à Berlin: Il a joué un grand rôle dans le «mouvement liturgique» et dans la lutte contre la théologie libérale. Son enseignement et ses ouvrages (sur saint Augustin, Dante, Dostoïevsky, tout récemment sur Holderlin) tendent avant tout à un but qui est celui de l'humanisme chrétien, et qui peut se définir grossièrement par l'intention de démontrer qu'il est possible de christianiser le monde moderne. L'aventure spirituelle de Pascal, analysée par Guardini, avec une grande profondeur, lui apparaît historiquement comme celle d'un esprit qui, au déclin de la pensée médiévale et à l'aube des temps nouveaux, a éprouvé plus intensément que ses contemporains l'angoisse du chrétien devant une philosophie libérée de la tradition romaine: arraché à la situation que la théologie et la pensée des siècles antérieurs s'accordaient à lui conférer dans une certaine représentation de l'univers, l'homme pouvait - il parvenir à se «situer» dans cet autre univers que lui proposaient les sciences et la philosophie nouvelles? Interprétant la lutte de Pascal dans ce sens, Guardini y voit une tentative pour recréer, sur des bases renouvelées, un ordre du monde où la créature chrétienne pût trouver sa place. D'autre part, très préoccupé d'orthodoxie romaine et soucieux de l'unité de l'Église, un catholique comme Guardini devait nécessairement aborder le problème du jansénisme de Pascal et de son attitude au moment de la condamnation par Rome. Je ne puis rendre compte ici d'un commentaire très subtil, mais il est intéressant de constater que, comme Wasmuth, mais par de tout autres voies, Guardini en vient à contester tout rapprochement possible entre la dialectique pascalienne et la théologie kierkegaardienne. La révolte même de Pascal contre l'autorité ne peut être bien comprise, à son avis, qu'à l'intérieur de l'Église. On voit assez, je pense, combien ce livre, dont je n'ai fait qu'effleurer le contenu, touche à des questions que tout catholique allemand est contraint de se poser aujourd'hui plus nettement que jamais. Mais le renouveau des études pascaliennes a dépassé le cercle des chrétiens et des philosophes à qui s'adressent Guardini ou Wasmuth.“
    • S. 254: „La résistance chrétienne à l´idéologie nationale-socialiste est très certainement à l´origine de ce retour à Pascal. Le premier livre paru, celui de Guardini, s'intitule Conscience chrétienne et, dans l'édition Wasmuth, les Pensées portent pour titre: Sur la religion.“